La maison Barnabé est un lieu familial destiné à l'accueil de prêtres et de religieux qui traversent une situation de burn-out ou de dépression et qui ont besoin d'un lieu fraternel où ils pourront être soutenus et se reconstruire. La maison à Vauvert est en lien avec l'évêque de Nîmes qui soutient le projet. Elle fait partie du Réseau Melchisedek qui est un réseau de maisons d’accueil familial pour les prêtres et les religieux.
Il s’agit d’une maison d'accueil de type familial avec la présence sur place d’un couple et d’un prêtre, et avec la participation de personnes consacrées et de bénévoles laïcs. L’objectif est d’offrir un lieu de ressourcement physique, psychique et spirituel au service d’un projet de « reconstruction » de la personne.
La maison Barnabé n'accueille pas de prêtres/religieux faisant l'objet d'un contrôle judiciaire ou d'un suivi socio-judiciaire. La maison est un lieu ouvert qui s’insère dans l'environnement social et ecclésial. Les personnes accueillies viennent avec l'accord de leur responsable.
Complémentarité des vocations Une des grâces de notre temps est de mieux prendre conscience de la complémentarité féconde des états de vie : « Sacrement du mariage et sacerdoce chrétien : voilà deux sacrements qui construisent le bien de l’Église et de la société » Saint Jean-Paul II . Des mouvements d’Eglise qui s’adressent aux couples expérimentent combien cette complémentarité est bienfaisante et structurante pour chacun.
À la maison Barnabé, l'homme n'est pas segmenté, il est un tout et il s'agit de l'appréhender ainsi
Construire un parcours personnalisé pour reconstruire la vie spirituelle, psychique et fraternelle
Concrètement, voici comment la vie s'organise à la maison Barnabé
À l'heure actuelle, le projet pilote est à Vauvert en petite Camargue.
Vous êtes touchés par la souffrance des prêtres ?
Vous souhaitez contribuer au projet de la maison Barnabé ?
Plusieurs possibilités s'offrent à vous.
Le diocèse de Nîmes est heureux du projet d’ouvrir la maison Barnabé au château de Vauvert dans le Gard. Nous pensons qu’ouvrir une telle maison pour que des prêtres qui ont besoin de repos ou d’accompagnement puissent y séjourner est une chance non seulement pour notre Eglise diocésaine, mais également pour tous les diocèses de France.
Nous estimons que ce projet est à la fois généreux et sérieux, et nous sommes fiers d’y contribuer.
Le projet de maison d’accueil de type familial pour prendre soin de prêtres et de religieux victimes d’un surmenage et nécessitant un temps et un lieu de repos est novateur et bienvenu. En tout cas, il constitue une offre nouvelle qui mérite d’être expérimentée. On se souvient de Jésus disant à ses disciples après leur première mission : « Venez à l’écart et reposez-vous un peu. » L’originalité vient ici du cadre de vie porté par des couples et un prêtre, en faveur de consacrés arrivés au bout de leurs forces : leur offrir une vie simple, ordinaire, réconfortante, apaisante, un soutien fraternel et spirituel, avec l’appui de professionnels. C’est un beau projet.